Un nouveau postulant

Le dédale de chemin qu’avait emprunté Tapéshûr le mena miraculeusement devant une glorieuse et belle citée, qui faisait contraste avec lui, et qui lui était étrangère. Au regard de sa situation d’exil, il décida de pénétrer dans l’inconnu se disant que c’est une des seule chance qu’il pourrait avoir de revivre en société. Dés ses premiers pas il remarqua qu’il ne pourrait pas survivre dans une telle citée sans un revenu stable. Il eu donc une brillante idée qui lui traversa l’esprit, a moins que se soit les rayons du soleil qui faisaient briller son crâne :

*Travail,doit travail*.

C’est alors qu’il aperçu un imposant bâtiment surplombant la ville. Celui-ci était fortifié et éveillait en Tapéshûr son aptitude de combat, innée chez lui. Il se dirigea donc vers ce bâtiment.
Quelques instants plus tard il se retrouva au pied de cet édifice qui lui paressait encore plus grand. Il entra et s’adressa à un soldat assis derrière un bureau :

« Je être travail ».

Ses paroles furent précédées par un grand sourire assez nié qui fit glousser le soldat. Cependant il ne fut pas surpris par la locution de Tapéshûr qui, comme ses paroles, a un air simplet. Le soldat lui indiqua une porte devant laquelle se dressait une file d’attente rempli de guerriers aguerris,

*mais aussi de vrai légumes* se dit-il.

Si même lui le pense c’est dire la gravité de leur situation.
Il pris donc son mal en patience et attendit son tour. Le monde et les mouvements présents dans la salle faisaient monter la température. Les pauvres personnes qui étaient à coté de cette bête immense et transpirante prenaient presque la même couleur verte de sa peau du fait de son odeur.
Son tour vin enfin et heureusement l’air c’était rafraîchit. Il s’approcha alors d’un homme qui dégageai une certaine prestance, qui forçait le respect. C’était le premier être aussi fort et grand que lui ; non orc, qu’il avait vu. Il s’efforça donc d’aligner quelques mots avec difficulté, non pas parce qu’il le déstabilisait, mais bien à cause de son intelligence hors du commun, c’est à dire très faible :

« Je être travail, euuuhhh, je savoir fort taper et je obéir ».

Tapéshûr remarqua alors l’écusson sur l’épaule de l’homme et su qu’il occupait un poste de prestige. Il espérait que sa faible locution n’allait pas compromettre ses relations avec cet homme ainsi que son possible avenir dans la garde.

En cette journée, le nombre de recrues étaient moindres, probablement affairé à rester dehors à flâner et à se promener. Tranchant l'avenir des gens par sa réponse, il songeait à se débarrasser de cette corvée lorsqu'un orc à l'allure imposante s'approcha de lui.

« Je être travail, euuuhhh, je savoir fort taper et je obéir. »

L'homme esquissa un très léger sourire qu'il adressa à l'orc.

"Fort bien. Quels genres d'armes utilises-tu ?"

Après avoir eu une réponse satisfaisant et compréhensible, il se leva et invita l'orc à le suivre.

"Prends l'arme que tu préfères parmi celle posées sur cette table puis tu me montreras ce que tu vaux au combat."

Attendant que l'orc choisisse, Barus enfila ses gants de maille qu'il avait, plus tôt, accroché à sa ceinture. D'un même temps, il dévisagea, de dos, l'orc. Celui-ci était très bien bâti et sa peau, d'un vert assez clair, contrastait avec sa couleur de cheveux, sombre. Il songea que celui-ci devait être une véritable montagne de force qui, couplé avec une technique irréprochable, deviendrait une machine de guerre.

Le sourire que lui fit le colonel rassura Tapéshûr et dissipa toutes ses craintes. Il avait hâte de commencer les tests d’embauche. Son impatience était palpable. C’est alors que la première impression et la première question du colonel lui parvint :

"Fort bien. Quels genres d'armes utilises-tu ?"

Cette parole le fit presque sourire, lui qui n’a pas l’habitude qu’on lui parle d’un tel registre. Tapéshûr avait parfaitement compris la question et répondit très clairement :

« GROSSES, armes lourdes et puissantes »

En effet il rêvait de posséder une telle arme, comme un marteau. Son souhait se réalisa lorsque le colonel l’incita à le suivre et lui proposa des armes de toutes sortes. Son choix fut direct et précis :

« Je vouloir masse à deux mains »

Tapéshûr empoigna alors l’arme, qui pour lui portait mal son nom. Il la tenait d’une seule main et sans efforts. Il commença à la faire tournoyer, comme si il s’agissait d’une simple lame à une main, avec une dextérité qui pourrait surprendre la plupart des gens, s’attendant à des gestes simples de la part d’un orc doté d’une telle intelligence. Cette armes lui rappelait son ancien gourdin qui avait était malencontreusement brisé.Reste maintenant la deuxième étape : montrer ce dont il est capable. Il commença donc à faire quelques passes avec son marteau pour faire voir au colonel avec quel aisance il manie son arme favorite, et aussi pour la frime. Il s’avança continuant de fouetter l’aire et s’élança sur son pseudo adversaire. Il dirigea un coup puissant et précis vers le crâne de celui-ci, sans réfléchir au coup suivant. Déjà qu’il à du mal à réfléchir en étant calme, c’était beaucoup trop difficile de le faire dans cette situation. Il n’avait aucune idée de la suite du mini combat.

Admin Nombre de messages : 247 Age : 42 Date d'inscription : 02/04/2008

Barus ne s'était pas attendu à ce que l'orc l'attaque sans prévenir. Il ne lui avait donner aucune instruction et fut surpris que celui-ci s'approche de lui, faisant tournoyer son arme comme s'il ne s'agissait que d'un vulgaire lance-pierre.
Décidément, il ne s'était pas trompé. Cet Orc était doué d'une force fidèle àa sa race et avait un bon potentiel pour rentrer dans la garde. Mais encore fallait-il voir s'il savait vraiment se servir de ses prédispositions.
Le Général mit la main sur la garde de son épée mais se ravisa au dernier moment et esquiva le coup de masse qui lui aurait fendu le crane en contournant son adversaire par un demi-tour sur lui même et le poussa dans le dos d'un coup de pied.
Il avait toujours la main sur le pommeau de son arme et attendait la réaction de l'orc.

[HJ]Je prends la relève[/HJ]

Le coup de Tapéshûr était d’une grande puissance et de bonne précision. Il fut donc étonné de voir que le général l’esquiva aussi facilement. Il fut aussi impressionné de son coup de pied qui réussi à le déstabiliser. Il était d’une force impressionnante. Tapéshûr repris son équilibre et tenta un nouvel assaut, lança une puissante frappe, cette fois si en direction des jambes.

Une fois la riposte de Barus terminée, Tapéshûr interrompit son ultime attaque. En effet il avait eu le temps, depuis le premier coup, de se rendre compte que son assaut avait été soudain et que la réaction du général pouvait être négative: il avait peur de perdre le poste juste en raison de son entrain à démontrer se dont il était capable. Il amorça donc des paroles, plutôt compréhensibles pour une fois, afin de savoir si Barus l’avait mal pris, ainsi que pour s’excuser… à sa manière:

« Vous être content ? Moi être oups de avoir taper comme sa. »

Il ne paressait pas essoufflé malgré les quelques passes faites avec puissance, et heureusement pour les narines de Barus, il ne transpirait pas.
L’orc attendait la réponse, impatient de savoir si ces facultés suffisaient pour un poste tel que la garde.

Admin Nombre de messages : 247 Age : 42 Date d'inscription : 02/04/2008

Décidément ça n'allait pas être facile de correspondre avec cet orc, son "commun" était assez rudimentaire et il fallait bien faire attention à ses mots pour le comprendre. Mais comme le dit le vieil adage nain: Sers toi de ta langue pour boire et de tes muscles pour frapper. Et cet Orc correspondait bien à cette citation, du moment qu'il se taisait, il ferait un très bon combattant.

"Ca va, ça va ne t'inquiète pas. Ne sois pas désolé au contraire.
Orc, une fois que tu m'auras dit ton nom, tu iras t'inscrire sur les registres auprès du vieux là-bas. Une fois fait tuauras quartier libre jusqu'a demain matin. Ensuite tu verras avec le vieux à quelle heure sont ton entrainement et tes tours de garde.
Bienvenue dans la Garde: Force et Honneur Orc."

Le colonel se frappa le torse au niveau du coeur afin de ponctuer ses paroles.

Dés lors que Tapéshûr eu fini sa phrase il senti bien que le général était un peu gêné de son manque de locution, mais pas assez pour lui priver d’un poste tel que la garde. Il répondit donc en conséquence :

"Ca va, ça va ne t'inquiète pas. Ne sois pas désolé au contraire.
Orc, une fois que tu m'auras dit ton nom, tu iras t'inscrire sur les registres auprès du vieux là-bas. Une fois fait tuauras quartier libre jusqu'a demain matin. Ensuite tu verras avec le vieux à quelle heure sont ton entrainement et tes tours de garde.
Bienvenue dans la Garde: Force et Honneur Orc."

Tapéshûr eu du mal à suivre la demande jusqu’au bout, mais avait réussi à comprendre se que le général lui avait dit. Il se « présenta » donc :

« Je m’appeler Tapéshûr ! Je partir maintenant. Au revoir. »

Et sans attendre il parti en direction de l’homme chargé de son inscription. Comme l’avait dit le général, cet homme était d’un certain âge, qui ne fit même pas attention à l’orc lorsque celui-ci s’approcha de lui. Il avait dû en voir déjà un certain nombre dans sa carrière. Tapéshûr était à présent devant le bureau derrière lequel « le vieux » était assis. Il entrepris donc de faire le contact :

« Kikou, monsieur le vieux là-bas. Je m’appeler Tapéshûr Guelatoa. Général dire à je que tu inscrire je. Je être garde maintenant. »

Un grand sourire agrandi le visage de l’orc au moment de la « révélation ».
Le vieille homme ne prêta même pas attention à la manière dont Tapéshûr l’appela. Durant les longues années pendant lesquelles il avait sans doute exercé ce métier, Tapéshûr n’était sûrement pas le premier idiot profond qu’il avait rencontré. Il l’inscrivit donc tout naturellement sur le registre et lui adressa la parole, d’une voix plate et monotone, sans variation de ton «Félicitation, vous faite à présent parti de la garde de Binla. Vous pourrez commencer demain matin à 8 heure et si vous ne savez pas lire l‘heure se n‘est pas mon soucis. »

Tapéshûr sorti alors de la forteresse, tout fier de lui, se disant qu’il reviendrait demain dés qu’il se réveillera, ne sachant effectivement pas lire l’heure… Trop fort se vieille homme, non ?

» Un nouveau chez soi.
» Un nouveau souffle